– Il pourrait bientôt être plus difficile de se procurer les populaires cigarillos, car le ministère de la Santé envisage la possibilité d’interdire leur vente à l’unité. Toute la question est de savoir si les cigarillos doivent être considérés comme des cigares ou comme des cigarettes. Si on tranche en disant que ce sont des cigarettes, il sera impossible de se les procurer à l’unité, car la loi interdit la vente de cigarette à l’unité. Pour trancher, il faudra s’attarder au processus de fabrication de ces petits cigares. Le ministère de la Santé étudie présentement la question, alors que Santé Canada aurait, de son côté, entrepris un travail de réflexion sur la question. « Ce sont des groupes de lutte contre le tabac qui sont entrés en contact avec nous pour nous informer de la popularité de plusieurs sortes de petits cigares aromatisés », mentionne Isabelle Merizzi, attachée de presse du ministre Philippe Couillard. « Il faudra déterminer si nous devons classer ces nouveaux produits dans les cigarettes ou dans les cigares. On va se pencher sur la question dans les prochaines semaines », a ajouté Mme Merizzi. « À l’unité, il en coûte environ 1,50 $ pour se procurer un cigarillo. Si la loi interdit leur vente à l’unité et qu’ils se vendent en boîte de 20, un jeune y pensera peut-être plus, car il devra débourser plus de 30 $ pour une boîte », explique Louis Gauvin, porte-parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac. « De 2001 à 2005, les ventes unitaires de cigarillos sont passées de 20 à 80 millions au pays. Nous sommes inquiets, car ce produit se retrouve aux caisses des dépanneurs et demeurent très attrayants pour les jeunes adultes », soutient M. Gauvin.
SOURCE : Journal de Québec / Chantal Maltais
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