– Le temps est venu de débattre s’il y a lieu ou non d’interdire la cigarette dans certains immeubles à logements, a déclaré hier le ministre ontarien de la Santé, George Smitherman, alors que des militants contre les effets de la fumée secondaire dans les tours d’habitation se font de plus en plus insistants. M. Smitherman a affirmé qu’il préférerait que les forces du marché incitent les propriétaires de logements à interdire la cigarette dans leurs immeubles, mais il a reconnu qu’il serait utile de discuter de la pertinence d’une loi qui pourrait venir appuyer de telles initiatives. Il a ajouté que le pouvoir de trancher se trouve entre les mains de la population. Les propriétaires d’immeubles, les dirigeants d’hôpitaux et les militants anti-tabac aimeraient qu’il y ait un débat sur la question puisqu’en ce moment les locataires n’ont pas le choix, n’ayant aucune garantie qu’ils profiteront d’un environnement sans fumée.
Le premier ministre Dalton McGuinty a toutefois déclaré depuis Peterborough, hier, que son gouvernement n’envisageait pas la possibilité d’étendre la loi actuelle sur l’interdiction de fumer aux immeubles à logements. Des promoteurs privés et des propriétaires d’immeubles en Colombie-Britannique et au Manitoba, ainsi qu’au Michigan, aux États-Unis, ont déjà commencé à interdire la cigarette dans certains de leurs immeubles à logements et à condominiums. Il est présentement interdit de fumer dans les ascenseurs, les halls d’entrée et les salles communes en Ontario, mais pas dans les logements résidentiels.
SOURCE : Le Droit, La Région, mercredi, 28 mars 2007, p. 11 (Presse Canadienne)
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